Chef Ludovic Durand

“CHEF TRAITEUR

06 95 48 54 74”

Son sourire malicieux qui ne saurait inaperçu sur nos écrans nous transporte autant que ses créations savoureuses ancrées dans la tradition et tournées vers la modernité.  Ce gourmand « croquant » n’a pas son pareil pour surprendre et peut se targuer d’une ascension renversante dans ses établissements parisiens. Avec le Chef Pâtissier Benoît Couvrand, il se lance dans l’aventure sucrée et crée La Pâtisserie Cyril Lignac. À Paris comme à Saint-Tropez, au cœur de la vie des habitants du quartier, il travaille avec l’émotion pour proposer des entremets de saison inscrits dans la gourmandise et la convivialité.

Quelle est votre Madeleine de Proust ?

Y a-t-il un plat ou un ingrédient qui vous rappelle toujours votre enfance ?  

Le gâteau au fromage blanc, une pâtisserie typiquement Alsacienne que ma mère cuisinait et avant elle ma grand-mère. Une recette de famille que j’aime beaucoup refaire, mais qui hélas n’égale jamais celle de mon

 enfance. À côté de ça, chaque année pour Pâques, on préparait avec ma famille le fameux Lammele – Agneau pascal alsacien – une coutume qui perdure encore aujourd’hui et que l’on se transmet depuis des générations. Sinon pour le côté salé, il y a bien évidemment, la choucroute faite à la bière mais aussi la flammenkuche qui me rappelle lorsque nous sortions au restaurant.

Quels sont les chefs qui vous ont inspiré ?

Il y avait Paul Bocuse et Joël Robuchon qui proposaient une cuisine familiale et faisaient passer le goût avant tout. Tout cela fait écho à mes valeurs et à ce que j’ai envie de transmettre. J’aime aussi beaucoup la cuisine de Cyril Lignac qui s’inscrit dans la générosité et la simplicité. Et enfin le top du top Auguste Escoffier.

Avez-vous eu des mentors qui vous ont influencé dans votre vision de la cuisine ?

J’ai commencé en cuisine traditionnelle avec pour maître d’apprentissage Fabrice Hermantier au restaurant Le Napoléon dans le Gard. Il m’a inculqué les bonnes valeurs, le respect et le travail bien fait… tout en n’oubliant pas de prendre du plaisir. Plus récemment, il y a Christophe Chiavola mon coach pour la Coupe du Monde des traiteurs et David Bourne qui est Vice-Champion du Monde 2021. Deux amis, deux personnes qui m’ont beaucoup appris et que j’estime énormément. Ils ne m’ont jamais lâché et m’ont aidé à me surpasser !

Une rencontre qui vous a profondément marqué ?

En 2018, j’ai fait la rencontre de Michel Benet. C’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier pour les concours et m’a donné le goût irrépressible du challenge. Un grand homme, un excellent chef dont je suis reconnaissant d’avoir croisé la route.

Le restaurant où vous rêvez d’aller dîner depuis toujours ?

Le Restaurant Alexandre** de Michel Kayser à Garons ou sinon chez Glenn Viel aux Baux de Provence.

Y a-t-il un objet de cuisine que vous conservez précieusement ?

Un moule à Kougelhopf qui appartenait à ma mère et probablement

aussi à ma grand-mère ainsi qu’un couteau éminceur que m’a offert mon maître d’apprentissage.

Quelle est votre plus belle expérience culinaire ?

Le premier gastro que j’ai fait, c’était chez Serge Chenet (MOF). Je me souviendrai toujours de sa croquette au lait fumé. Surprenant et exceptionnel !

Est-ce qu’il y a un lieu particulier qui a marqué vos souvenirs savoureux ?

Ma maison d’enfance près de Strasbourg où ma mère nous mitonnait de bons petits plats. Mais les meilleurs moments que j’ai passés sont ceux avec ma femme et ma fille lorsque nous vivions en Australie vers Byron Bay. Une pause salutaire où nous avons pris le temps de vivre, de voyager et surtout de cuisiner.

 Quels sont vos premiers émois en termes de vin ?

Je suis un grand fan de vins rouges et notamment ceux de la vallée du Rhône. L’un de mes premiers coups de cœur a été le Vieux Télégraphe, un grand vin de Châteauneuf-du-Pape.

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