Lily of the Valley

Lily

Une destination à part entière

Le temps semble s’y arrêter tout autant que notre regard posé sur les infinies camaïeux de la belle bleue. Lily n’est que pure contemplation et délectation à l’image d’une orchestration cyclopéenne sans fausse note. Idéalement niché sur les hauteurs de Gigaro, à quelques encablures de Saint-Tropez et pourtant loin des foules, l’établissement 5 étoiles bouscule les codes de l’hôtellerie traditionnelle. En ces lieux, aucun sens n’est délaissé, redéfinissant le luxe comme un nouvel art de vivre. Une parenthèse singulière permettant de se connecter à soi et aux autres. Un havre de bien-être, inspiré et inspirant, où l’homme et la nature se lient dans une harmonie absolue.

Un rêve de nature, de bien-être et de liberté suspendu à la Méditerranée…

Un songe merveilleux, le rêve de toute une vie, porté par l’ambition de Lucie Weill et de son père Alain Weill, président fondateur du groupe WHM. Les lieux d’une splendeur à couper le souffle ne sont pourtant pas étrangers aux propriétaires. Une évidence, dirons-nous même, pour cette famille d’entrepreneurs qui s’y rend déjà depuis plusieurs générations, arpentant du regard (toujours avec la même émotion) les contours et horizons du Cap Lardier. Aux yeux de Lucie, un seul architecte était taillé à l’imminence de ce projet… Et ce n’était autre que Philippe Starck. Au début réticent, l’homme tombe toute suite sous le charme de ce cadre époustouflant de beauté. S’inspirant des jardins suspendus de Babylone et de l’architecture des villas californiennes, le designer visionnaire imagine alors un établissement qui ne s’impose pas mais se fond magistralement au cœur d’un parc de 200 hectares, laissant ainsi la nature reprendre tout naturellement ses droits. Un lieu ouvert, perméable, où la lumière, les couleurs et la végétation s’immiscent en maîtres des lieux. Les murs tombent, les lignes « intérieur-extérieur » deviennent floues… Philippe Starck pense et conçoit chaque détail allant des aménagements intérieurs aux extérieurs paysagers.

UN DESIGN UNIQUE

Ouvert toute l’année, ce complexe hôtelier haut de gamme, orienté vers le bien-être du corps et de l’esprit, se compose d’une quinzaine de bâtiments  qui s’articulent entre eux. On y retrouve entre autres 4 restaurants, pas moins de 38 chambres et 6 suites spacieuses au cœur de l’hôtel, une villa exceptionnelle, 8 Pool Suites à proximité du bord de mer, un Beach Club, un espace « wellness » intégré au Shape Club…

Chaque pièce a été pensée comme un espace distinct vivant et vibrant à l’année, avec sa propre identité. Rien n’a été laissé au hasard et aucun recoin n’a été délaissé. L’hôtel et ses espaces arborent un style résolument fort, voire même polarisant. À l’instar d’une toile de Picasso ou encore de Magritte, le design se veut contemporain flânant allègrement avec le vintage, le Arty Chic et le rétro sixties. Un esprit chaleureux habille l’âme des lieux en permanence. « On souhaitait créer un patchwork empreint de convivialité, où chacun trouverait son espace et sa place. Un lieu où l’on se sentirait bien, comme à la maison ». Ici, on abat les diktats du déjà-vu, on délaisse les lignes épurées, les agencements aseptisés et standardisés en faveur d’un capharnaüm joyeux et surtout bien maîtrisé. Ces espaces ouverts absous de tous dogmes et contraintes s’ancrent aux usages de notre société contemporaine, s’ouvrant dès lors à une génération nomade et dynamique qui s’approprie les lieux à leur bon vouloir.

Le Vista

Le restaurant principal du site fait figure de parfait exemple, quant à l’esprit qu’a voulu retranscrire Philippe Starck… Un merveilleux pêle-mêle d’objets décoratifs bigarrés et de pièces maîtresses éclectiques qui ne sauraient passer inaperçues. Où se pose notre regard émanent les émotions d’un cocon à la fois réconfortant et dépaysant. On aurait presque l’impression de voyager à travers les âges et les frontières tant les styles et les époques s’entremêlent dans une fusion intemporelle. La pièce vit et rayonne par un amoncellement de beauté faisant l’apologie aux matières chaudes et naturelles. Çà et là, on découvre des pièces qui ont été chinées auprès des antiquaires du coin, réalisées par des artisans locaux ou faites encore surmesure sous l’égide de Philippe Starck lui-même. Ainsi, on aperçoit des pots en bois d‘olivier sculpté de chez Dubosq & Fils, des céramiques de Vallauris ou encore des flacons en verre venant de Biot. En pièces maîtresses, on retrouve entre autres deux magnifiques fauteuils perlés créés par Malika Yakoubi ainsi que des appliques faites sur mesure par la maison Lucien Gau. Ici, les matières évoluent avec le lieu, au gré des éléments, reflétant sa propre histoire. Le cuir utilisé pour la confection des banquettes «  dining  » – un modèle exclusif dessiné par Philippe Starck –

Le Vista
Laisse transparaître une naturalité qui se patine avec le temps. Les coussins qui agrémentent, quant à eux, les différentes assises, ont été édités par la maison Jules Pansu et réalisés à partir des œuvres d’Ara Starck, artiste peintre qui n’est autre que la fille de l’architecte émérite. Les motifs aux courbes artistiques et aux couleurs chamarrées font écho à la douceur du sud de la France, de ses artistes et de la Belle époque.
Clairsemés de part et d’autre, on retrouve également des « nœuds Starckiens » liant et délimitant à la fois les différents espaces – dans l’espace. Ici, chaque nœud vit telle une composition où chaque objet et pièce décorative s’est vu attribuer une place bien particulière.
Le marbre provenant du Portugal prend forme comme plans de travail ou encore comme revêtements muraux dans les commodités, exprimant toute sa diversité en termes de couleur et d’aspérités. Le béton se met également au service de l’ambition architecturale… La Croix Valmer se situant sur les flancs de la corniche des Maures, Philippe Starck et ses équipes ont collaboré pour mettre au point un béton teinté dans les tons ocre, fabriqué sur site et employant les agrégats des carrières locales, telle que la Péjade. Les socles des bâtiments, les murs de soutènements ainsi que l’escalier majestueux de forme hélicoïdale donnent ainsi l’illusion de bâtiments anciens parfaitement intégrés dans leur environnement.

Le Club House

Un autre espace, un autre univers… Lorsque l’on rentre dans cette pièce intime et cosy on sent une rupture avec le reste de l’établissement. Le Club House se dévoile comme une pièce de retrait propice à la détente et à un interlude healthy-gourmand. On lui trouve volontiers un air décalé et des allures de salon de thé un tantinet avant-gardiste. Une volonté pour Philippe Starck qui illustre parfaitement son ambition de mêler « humour et culture ». On est frappé par les banquettes de style Shabby, voire cottage anglais qui tranchent admirablement avec les tables bistrot en marbres veinés ou encore les chaises de type scandinave années 50. En hauteur, notre regard se porte sur de grands lustres rappelant étrangement les bois d’un cervidé et tout autour de la pièce, tel un chapelet, un florilège de coupures de magazines, de vieux journaux et d’illustrations vintages viennent retracer l’esprit de la Riviera.

Le « Wellness » pour ligne de mire

L’ambition première de Lily Of The Valley… Offrir tout au long de l’année à ses convives un cadre raffiné et bienveillant dans lequel il est possible de poursuivre ses objectifs de perte de poids. « Combiner plaisir et bien-être avec une offre attrayante et des résultats, voilà notre credo. Il s’agit de bien vivre et de bien vieillir. »

Le design sensoriel…

La Villa W

Voilà donc un secret bien gardé, un refuge confidentiel niché dans le parc de l’Hôtel. Ici, la qualité de vie et l’art de vivre sont poussés à leur paroxysme. La Villa W jouit d’une vue époustouflante à 180 degrés, qui embrasse toute la baie de Gigaro. On se croirait presque seul au monde sans jamais se douter qu’en arrière-plan se tient, belle et bien, un complexe hôtelier. Cet écrin intimiste de 250m 2 offre pourtant les prestations et l’excellence d’un service haut de gamme. Totalement intégrée au paysage, cette villa arbore fièrement des airs de courant moderniste. De fait, il s’agit d’une rénovation menée dans l’idée absolue de conserver l’histoire et l’ouvrage de l’architecte originel.

Un style flirtant sensiblement avec Le Corbusier mais qui fait également écho aux œuvres de grands maîtres américains tels que Wright, Mies Van

Der Rohe, Lautner ou encore Eames. Dans son antre, on se laisse porter par les effluves subtils et entêtants du cuir. Et ce serait peu dire, qu’en ces lieux « on ressent » la matière. Visuellement, le design se veut pur et raffiné, révélant des courbes très fifties. Les meubles ont pour la plupart été chinés chez des antiquaires de la région et on retrouve des pièces iconiques comme un fauteuil Egg de Fritz Hansen.

Notre regard se porte également sur les parquets massifs au sol ainsi que sur les innombrables tapis aux motifs incandescents qui s’y intègrent harmonieusement. La brique de Raujolles en terre cuite ouvre, quant à elle, la voie aux escaliers, livrant un contraste saisissant. Les trois vastes chambres (une master et deux guests) reflètent dans une

même continuité un arrêt dans le temps très actuel.
Aux abords des lits, on découvre la fameuse Lampe Bibliothèque Nationale de Flos, faite pour l’occasion sur mesure, en laiton avec un abat-jour en tissu terracotta. Enfin, les salles de bain revêtent une nouvelle fois, en façade et au sol, un triptyque de marbres qui cette fois tend vers des nuances plus rosées.

UNE HARMONIE AVEC LA NATURE

Au large, Lily Of the Valley se mue pleinement au paysage sauvage et préservé du domaine du Cap Lardier, classé Natura 2000. Dans cette nature luxuriante, Philippe Starck a entièrement imaginé et conçu une architecture vernaculaire et organique, faite de petites maisons organisées en village. Tout est tellement harmonieux qu’on a l’impression qu’il a toujours été là.  « La création doit investir un environnement sans le bouleverser […] La conception d’un hôtel ne doit pas s’imposer à la nature, mais plutôt s’y adapter et s’y fondre. » Inspiré par une antiquité fantasmée et modernisée par des matériaux très contemporains, Starck a créé un lieu libre et ouvert où la lumière, les couleurs et la végétation font naturellement le lien entre l’intérieur et l’extérieur. Un endroit secret, paisible et chaleureux où l’homme et la nature se retrouvent, où il fait « bien-vivre ».

Ainsi, les bâtiments sont entièrement végétalisés et arborent des bardages naturels, des pergolas recouvertes de canisses. La végétation existante telle que des pins remarquables et des oliviers centenaires a quant à elle, été préservée. Ici, les jardins prennent des airs de garrigue et de forêts méditerranéennes faisant la part belle à une myriade de plantes locales.

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